Henri Borlant est le seul survivant des 6 000 enfants juifs de France de moins de 16 ans déportés à Auschwitz en 1942. Médecin de Profession c’est tardivement que Henri Borlant a pris la plume pour raconter l’irracontable : ses années dans le camp d’extermination nazi de Auschwitz.
« Merci d’avoir survécu », titre du livre, est aussi le petit mot adressé par un élève de 15 ans à Henri Borlant suite à son récit sur la déportation.
Dans un récit simple, dépouillé, riche de mille détails sur la vie au quotidien à Auschwitz, Henri Borlant nous fait découvrir un monde parallèle dont on ignorait l’atrocité jusqu’à la libération. Henri Borlant le dit d’ailleurs dans l’ouvrage « L’espoir que tout cela soit connu un jour alimentait notre volonté de survivre ».
La séparation, les violences, les maladies, la faim, les assassinats, les fours crématoires, il m’aura fallut parfois poser le livre quelques instants pour me poser cette question toujours sans réponse « Comment l’Homme a-t-il pu faire ça ? ».
Heureusement Henri Borlant nous parle aussi de l’entraide, de la résistance et du courage des personnes qui ont évité à sa mère et certains de ses frères et sœur de connaitre le même sort « Pour moi toutes ses personnes sont des Justes. Il n’est point besoin de médaille pour les reconnaître ».
Pour Henri Borlant « Ni pardon, ni oubli. C’est de justice dont nous avons besoin ».
Alors oui, merci Henri Borlant d’avoir survécu, merci aussi d’avoir trouvé la force d’écrire.
